Le 4 février, les tireurs d’élite de la 13e DBLE et du 2e REP ont pris position à proximité.
La compagnie du 2e REP est en attente dans la palmeraie à l’est de la position. Les automitrailleuses de l'escadron de reconnaissance de la 13e DBLE sont à 500 mètres au nord de la position derrière laquelle un escadron de la gendarmerie mobile est également en attente.
Un groupe de tireurs d’élite de la gendarmerie nationale, le GIGN, arrive de métropole. Le car avec ses passagers est toujours immobilisé au même emplacement. Les quatre terroristes ont été renforcés par des éléments venus de Somalie. Des soldats réguliers somaliens sont installés de part et d’autre du poste frontière. Les tireurs d’élite de la gendarmerie sont installés en avant de la palmeraie.
Le 6 février 15h45 les tireurs d’élite ouvrent le feu. Simultanément, la 2e compagnie du REP donne l’assaut tandis que les autos-mitrailleuses légères (AML) se déploient en ligne face à la frontière. La mission est de protéger la récupération des enfants et de neutraliser les réguliers somaliens postés près du poste frontière s’ils venaient à tirer.Mais dès le début de l’action les légionnaires sont pris sous les tirs d’armes automatiques venant du côté somalien. Ces tirs sont rapidement neutralisés par les AML, permettant aux sections de la 2e compagnie d’atteindre les lisières, de pénétrer dans le car, d’en extraire les enfants et les deux adultes qui sont aussitôt mis à l’abri.
À 16h05 l’action est terminée. Elle n’a duré que vingt minutes.
La rude leçon du désert
Ont sait combien il est difficile de déclencher des tirs simultanés au centième de seconde. Ils sont restés plus de 36 heure dans les postes de combat en plain cagnard, de plus sur les 6 TE, 2 très confirmés devaient doubler avec 3 TE du 2 REP
Comme à l’entraînement, le tir est effectué au commandement : trois, deux, un, zéro, feu. En un instant, les quatre cibles s’écroulent. Un cinquième homme qui devait être assoupi sur le marchepied de la porte avant droite du car essaie de s’enfuir. Il est aussitôt abattu.
Informations générales
2 e compagnie du 2e régiment étranger de parachutistes
Capitaine Soubirou
120 légionnaires et gendarmes
Bilan
- 2 enfants ont été tués par un terroriste resté cachés dans le car, dont une fillette, décédée sur place et un enfant plus âgé mort plusieurs jours plus tard de ses blessures après avoir été transféré et opéré à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris ;
- 5 autres ainsi que l’assistante sociale et le conducteur ont été blessés ;
- 5 autres ainsi que l’assistante sociale et le conducteur ont été blessés ;
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