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Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes.

Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes. Mais en qualité de seule unité parachutiste de la Légion étrangère encore en activité, le 2ème REP est également l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er , 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine et du 1er Régiment étranger de Parachutistes d'Algérie.

Le 2ème BEP voit le jour à Sétif en 1948. Dès le début de 1949, ce bataillon est engagé en Indochine où il se couvre de gloire ; il y restera jusqu'en 1955, date à laquelle il s'embarque pour l'Algérie après avoir reçu la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. C'est à cette même époque qu'il se réorganise pour adopter une structure régimentaire et devenir le 2ème REP. Depuis sa création, le 2ème REP a toujours été à la pointe des engagements de l'armée française, comme l'indique la liste des opérations auxquelles le régiment a participé (Indochine, Algérie, Kolwezi, Tchad, Liban, Gabon, Golfe, Somalie, Rwanda, Djibouti, Bosnie, RCA, Brazzaville, Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire,Afghanistan,Mali.

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Infos 2 éme REP

Infos  2 éme REP
REP INFOS 01.2016

10 mars 2008

Historique de la Légion Etrangère

La Légion Etrangère


HISTORIQUE :
Héritière des régiments étrangers au service de la France, la Légion étrangère est créée le 10 mars 1831 par ordonnance du roi Louis-Philippe qui spécifiait sa vocation à servir hors du territoire du Royaume (cette exclusive a été levée). Elle rassemble depuis les différents corps étrangers de l'armée française, dont les Gardes Suisses, issus de la Paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe.
Au commencement, la Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Ses rangs sont remplis de meurtriers, d'évadés, de mendiants, de criminels de droit commun et d'immigrés non désirés. Elle commença sa formation à partir de soldats de métiers, qui étant au chômage n'avaient qu'à foncer vers cette opportunité ainsi que de révolutionnaire venus de toute l'Europe (Immigrés etc.). Mais souvent les étrangers qui avaient quitté leur pays n'avaient plus de pièces d'identité.
Ainsi pour faciliter l'engagement de ces étrangers, le législateur autorisa l'engagement sur simple déclaration d'identité. C'est un peu une sorte de deuxième chance que la Légion offrait à ses étrangers (révolutionnaires, immigrés, etc.). Une grande partie du mythe de la Légion, et du mystère qui entoure le légionnaire, vient de cette "deuxième chance" que la Légion offre à ceux qui acceptent ses règles. La loi du 9 mars 1831 (entérinée par décret d'application le 10 mars) pose ainsi les deux principes essentiels qui fondent, encore aujourd'hui, la particularité de la Légion : le service à titre étranger et la possibilité de servir sous identité déclarée.
Elle conquiert un de ses plus beaux titres de gloire au Mexique le 30 avril 1863 lors du combat de l’hacienda de Camerone. Ce combat dont le nom est inscrit sur tous les drapeaux de la Légion, reste le symbole de l’exécution intégrale de la mission jusqu’au sacrifice total. Depuis 1831, ce sont plus de 35 000 légionnaires qui sont tombés aux champs d'honneur
"Étrangers devenus fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé".
La légion a traversé le temps en s'adaptant et améliorant son armement ainsi qu'aux nouvelles techniques et missions.
TRADITION ET SYMBOLIQUE :
Depuis 1863, la Légion étrangère conserve un prestige qui ne se dément pas. Le secret de cette longévité ? Des traditions solidement ancrées et des symboles transmis de génération en génération : du « vert et rouge », au pas lent de ses unités en passant par les pionniers et « Le Boudin » (chant de marche de la Légion).
Les Tenues
Le Képi Blanc
Le képi blanc est le symbole du légionnaire dans le monde entier. A l'origine, il s'agissait en fait d'un couvre képi de couleur kaki, comme en portaient toutes les unités qui participaient à la pacification du Maroc. A la Légion, sous la double action du soleil et des lavages répétés, il prit vite un aspect immaculé et devint l'objet de fierté des anciens.
La Cravate Verte
Les cravates venaient à point nommé pour équiper les formations de la Légion au sein desquelles cet effet d'habillement faisait cruellement défaut. Elle devint réglementaire en 1946.
Le Béret Vert
Initialement, cette coiffure fut adoptée par les légionnaires des bataillons étrangers de parachutistes du corps expéditionnaire d'Indochine en 1948, tandis que les autres formations de Légion avaient conservé leur képi blanc.
A partir de la Guerre d'Algérie, l'usage du béret vert fut généralisé à l'ensemble de la Légion.
Les Epaulettes de Tradition
Les épaulettes portées sur la tenue de parade ont pris leur allure définitive, à corps vert et coutures tournantes rouges, dès 1868.
Ces couleurs vert et rouge ont été héritées des Suisses de la 2ème Légion de 1835. On les retrouve également sur les fanions des unités élémentaires.
Les Plis Légion
Les légionnaires portent sur leurs chemises et chemisettes de tenue de sortie une série de plis à l'ordonnancement parfaitement codifié qui donnent à ces effets réglementaires une élégance particulière. Les plis de leurs chemises est un moyen simple, concret et très efficace de leur expliquer ce que "travail bien fait" signifie.
La Ceinture Bleue
A l'origine, c'était un accessoire destiné à protéger le personnel servant outre mer des affections intestinales. Elle se portait alors sous les vêtements. Peu à peu, elle prend place sur la veste ou sur la capote, par coquetterie.
La tenue des Pionniers
Les pionniers portent la barbe et le tablier de buffle et défilent la hache sur l'épaule. Ils rappellent la vocation de soldat bâtisseur du légionnaire.
Selon une tradition reprise de la Grande Armée, ils sont placés en tête des défilés, et ouvrent la route.
Les Fêtes
Deux fêtes ont un éclat particulier à la Légion : Camerone, fête de la tradition militaire légionnaire, et Noël, fête de la famille légionnaire.
Camerone 1863 : L'anniversaire du combat du 30 avril 1863 est célébré de manière solennelle partout où se trouvent des légionnaires. La cérémonie a lieu à Aubagne. Il y a une prise d’arme qui traditionnellement et suivie d’une journée porte ouverte a laquelle sont invité les ancien et les habitants d’Aubagne Mais elle date seulement du début du siècle. La main en bois du Capitaine Danjou récupérée deux ans après la bataille est la plus précieuse relique de la Légion étrangère.
" Ils furent ici moins de 60, opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français, le 30 avril 1863 ".
Noël : fête de la famille légionnaire ; pour la plupart des légionnaires, la légion, c’est leur famille et leur patrie. « Legio Patria Nostra ». C’est pour cela que tous les hommes de la Légion, officiers, sous-officiers et hommes du rang se retrouvent la nuit de Noël autour de crèches, de cadeaux et de chants.
Chants et musique :
La Musique de la Légion étrangère compte une soixantaine d'exécutants. Sa réputation dépasse largement les frontières et elle se produit en moyenne quatre à cinq fois par an dans des tournées à l'étranger. En formation de défilé, elle se distingue des autres musiques de l'armée française par ses fifres, son chapeau chinois, par un port du tambour particulier (cercle inférieur au niveau du genou) et par une cadence puissante et majestueuse, de 88 pas à la minute (contre 120 pas à la minute pour les autres unités).
Elle a donc des musiques de « marche » spéciales dont la plus connue est sûrement Le Boudin.
Il s'agirait du rouleau parfait de la toile de tente fixée sur le sac et que l'on appelait volontiers « boudin ».
Code d’honneur du Légionnaire :
Si la légion est si disciplinée, ce qui est particulièrement durs dans des régiments étrangers ou les hommes ont des cultures différentes, c’est qu’elle a su mettre en place des règles simples ; le "Code d'honneur du légionnaire", véritable guide du comportement, est la référence permanente : il vaut pour les actes les plus ordinaires de la vie courante (élégance de la tenue, camaraderie au quotidien...), et pour les règles de comportement à suivre au combat, qui feront du jeune légionnaire un digne héritier de ses anciens.
Il comporte 7 articles :
Article 1
Légionnaire, tu es un volontaire, servant
La France avec honneur et fidélité
Article 2
Chaque légionnaire est ton frère d’arme
Quelque soit sa nationalité, sa race, sa religion
Tu lui manifestes toujours la solidarité
Etroite qui doit unir les membres d’une même famille
Article 3
Respectueux des traditions
Attaché à tes chefs, discipline et camaraderie
Sont ta force
Courage et loyauté, tes vertus
Article 4
Fier de ton état de Légionnaire
Tu le montres dans ta tenue toujours élégante
Ton comportement toujours digne, mais modeste
Et ton casernement toujours net
Article 5
Soldat d’élite, tu t’entraînes avec rigueur
Tu entretiens ton arme comme le bien le plus précieux
Tu as le souci constant de ta forme physique
Article 6
La mission est sacrée
Tu l’exécutes jusqu’au bout
Et si besoin, en opération
Au péril de ta vie
Article 7
Au combat, tu agis sans
Passion et sans haine, tu
Respectes les ennemis vaincus
Tu n’abandonnes jamais ni
Tes morts, ni tes blessés
Ni tes armes
Chaque jeune légionnaire le reçoit dans sa langue maternelle à son engagement.
RECRUTEMENT :
Quelles que soient votre origine, votre religion, votre nationalité, quels que soient vos diplômes et niveau scolaire, quelles que soient votre situation familiale ou professionnelle, la Légion étrangère vous offre une nouvelle chance pour une nouvelle vie.
Compte tenu du fort taux de sélection à l'engagement (environ 1 engagé sur 6 candidats en 2006), celle-ci ne recrute, comme légionnaire, que des hommes.
Même en ayant une moyenne d’âge de 23 ans, la Légion recrute de 17 (avec autorisation parentale pour les mineurs) à 40 ans, et quelle soit la situation familiale (marié, célibataire…) du candidat, l’engagement se fera automatiquement sous statut de célibataire.
Après avoir été certifié apte physiquement et en tous lieux à l’engagement, sous présentation d’une pièce d’identité, la sélection se fera essentiellement sur tests psychotechniques et physiques.
FAITS D'ARMES :
Camerone (Mexique), le 30 avril 1863 : bien qu'il s'agisse pour la Légion d'une défaite, elle est commémorée par les légionnaires avec autant de ferveur que par les Mexicains, qui reconnaissent sans réserve le courage des Légionnaires (ceux-ci ne se rendirent que lorsqu'il ne resta que trois combattants !).
Tuyen Quang (Tonkin) en 1885 : six cents légionnaires sont encerclés et assaillis par vingt mille Chinois et leur résistance dure pendant trente-six jours avant l'arrivée de renforts.
Elhri le 13 novembre 1914 : plus de six cents légionnaires sont anéantis à Khénifra.
Kolwezi (Zaïre) en 1978 : les parachutistes de la Légion étrangère, à plusieurs milliers de kilomètres de leurs bases, interviennent à Kolwezi, au Zaïre, pour délivrer des Européens retenus en otage par des rebelles.
Djibouti, 3 février 1976 : soutien au GIGN lors de la libération d'enfants français pris en otage par des membres du FLNC dans un bus scolaire à Loyada.
Première Guerre du Golfe : la Légion Etrangère participe aux opérations terrestres au cours de l'opération Daguet.
Avec quelques interventions et opérations extérieures :
1969-1971 : intervention au Tchad
Liban : durant la première guerre du Liban (début des années 1980), le 2e régiment étranger de parachutistes est chargé d'extraire Yasser Arafat, pris dans une souricière à Beyrouth. Cette opération est lancée après que Paris eut arraché un accord avec Israël afin de préserver la pérennité politique de l'OLP.
1992 : Cambodge et Somalie
1993 : Sarajevo ex-Yougoslavie
1995 : Rwanda
1996 : Centrafrique
1997 : Congo-Brazzaville
2002-2003 : opération Licorne en Côte d’Ivoire
ORGANISATION :
Aujourd’hui, environ 8.000 hommes perpétuent cette tradition : 400 officiers, 1 600 sous-officiers et 6.000 légionnaires, repartis en deux types de régiments :

Deux Régiments forment le socle

- le 1er Régiment Etranger
Le 1er Régiment Etranger (1e RE), est le plus ancien des régiments de la Légion étrangère. Il est stationné au Quartier Viénot à Aubagne depuis 1962, date de son arrivée de Sidi-bel-Abbès. La mission principale du régiment est de soutenir le commandement de la Légion étrangère qui a en charge la gestion administrative de toute la Légion, et des spécificités qui y sont rattachées. Mais si aujourd'hui, c'est un régiment à vocation essentiellement administrative, il n'en a pas toujours été ainsi.
- Le 4ème Régiment Etranger
Le 4e Régiment Etranger (4e RE) est le creuset de la Légion Etrangère. Il est stationné à Castelnaudary depuis 1976, date de son arrivée en Corse. C’est le régiment de formation de la LE. C’est là que sont formés les engagés volontaires, au cours d’un cycle de 17 semaines au sein de l’une des CEV (compagnies d’engagés volontaires).
Le 4e RE forme les caporaux, sergents et chefs de groupe d’infanterie, au sein de la compagnie d’instruction des cadres (CIC) et assure au niveau élémentaire et du premier degré des spécialistes, dans de nombreuses disciplines dans la compagnie d’instruction des spécialistes (CIS).
Huit Régiments de combat

- Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie
Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie (1er REC), présente la particularité d'être le seul régiment de Légion Etrangère spécialisé dans le domaine de combat des blindés. Il est l'un des deux régiments de cavalerie de la 6e Brigade Légère Blindée. Il est stationné au Quartier Labouche à Orange (Vaucluse) depuis 1967, venant alors de Mers el Kébir.
Il a été créé en 1921 à Sousse (actuelle Tunisie), à partir d'éléments du 2e Régiment Etranger d'Infanterie. La Légion Etrangère ne comptait alors que des régiments d'infanterie et l'idée de créer un régiment avec une autre spécialité était loin de faire l'unanimité. Néanmoins, la Légion comptait à cette époque de nombreux Russes issus des armées blanches défaites par les Bolchéviques. Forts de l'expérience de la cavalerie légère tsariste, ils permirent à la Légion de rapidement s'imposer dans cette spécialité.
Il est, non seulement, en mesure d'effectuer les missions propres à l'Arme Blindée Cavalerie, mais aussi des missions de recherche et d'acquisition du renseignement à l'aide de l'Escadron d'Eclairage et d'Investigation.
- Le 1er Régiment Etranger de Génie


Le 1er Régiment étranger de génie est le régiment de génie d'assaut de la 6ème Brigade légère blindée. Créé en 1984 sous l'appellation de 6ème Régiment étranger de génie, il est devenu 1er REG en 1999, à la création du 2ème REG.
Ses missions, au sein de la 6e BLB sont l'appui à la mobilité (déminage, etc.), à la contre-mobilité (interdiction d'itinéraires, enterrement et protection des véhicules et positions, etc.) et au déploiement des régiments de combat. À ce titre, il œuvre essentiellement de manière déconcentrée. Il est en outre apte à effectuer des missions de participation directe au combat inter-armes et d'appui aux opérations spéciales.
- Le 2ème Régiment Etranger de Génie


Le 2ème Régiment Etranger de G énie est le régiment de génie d'assaut de la 27ème Brigade d'Infanterie de Montagne. Créé en 1999, le plus jeune des régiments étrangers est aujourd'hui totalement opérationnel. Le 2ème REG est implanté à Saint-Christol, sur le plateau d'Albion. Ses missions au sein de la 27e BIM sont l'appui à la mobilité (déminage, ouverture de passages, etc.), à la contre-mobilité (interdiction d'itinéraires, minage, etc.) et au déploiement des unités de combat. La particularité de la Brigade de Montagne impose d'adapter les techniques à ce milieu exigeant et spécifique. Par ailleurs, le 2e REG expérimente la coopération interarmes au plus bas échelon afin d'apporter les savoir-faire du génie au contact, notamment dans le cadre du combat urbain.

- Le 2ème Régiment Etranger Parachutiste

Héritier des glorieuses traditions des Bataillons Etrangers de Parachutistes d'Indochine, et des Régiments Etrangers de Parachutistes d'Algérie, le 2ème REP est l'un des quatre régiments d'infanterie de la 11ème Brigade Parachutiste. Créé le 9 octobre 1948 comme 2e bataillon Etranger de Parachutistes (BEP) à Sétif, recréé sous ce nom le 25 avril 1954, il prend son nom actuel le 1er décembre 1955. Il est ainsi l'héritier du 2e BEP, mais incorpore aussi des éléments du 3e BEP.
Le régiment est stationné en Corse, à Calvi.
Le 2ème REP a la singularité d'avoir spécialisé chacune de ses quatre compagnies de combat dans un domaine d'emploi particulier. Chaque compagnie est pilote dans son domaine et fait profiter le reste du régiment de ses savoir-faire.
L'intervention aéroportée est le mode d'action privilégié du 2ème REP mais le régiment est également capable de s'engager sous blindage comme ce fut le cas ces dernières années, en ex-Yougoslavie, en Centrafrique, au Congo ou en Côte d'Ivoire (2003-2006).

- 2éme Régiment Etranger d'Infanterie

Le 2e Régiment Etranger d'Infanterie (2e REI) est l'un des deux régiments d'infanterie de la 6e Brigade Légère Blindée. Deuxième des régiments étrangers, il a été créé en 1841. Il est stationné au Quartier Colonel de Chabrières, à Nîmes, depuis son arrivée de Bonifacio en 1983. Le régiment est à même de mener les missions dévolues aux unités d'infanterie, que ce soit lors d'engagement à "haute intensité" (réduction, assaut, défense, etc.) ou à "faible intensité" (contrôle de zone, de foule, maintien de l'ordre, etc.)
Par ailleurs, le régiment expérimente maintenant la numérisation de l'espace de bataille (NEB) avec l'équipement des véhicules de commandement, comme des chefs à pied, de terminaux informatique permettant une aide à la décision.
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3 Formations hors métropole

- Le 3ème Régiment Etranger d'Infanterie


Héritier des traditions des deux Régiments de Marche de la Légion Etrangère, le RMLE de 1915-1918 et celui de 1943-1945, le 3ème Régiment Etranger d'Infanterie est le régiment le plus décoré de la Légion Etrangère. Il est stationné au quartier Général Forget, à Kourou en Guyane, depuis son arrivée de Diégo Suarez (Madagascar) en 1973.
Composé à la fois de légionnaires et d'unités du régime général, il est spécialisé dans le combat en forêt équatoriale. L'une des missions essentielles du 3ème REI est de participer à la protection du Centre Spatial Guyanais (CSG). Le régiment joue aussi un rôle primordial dans le maintien de la souveraineté française au cours de missions de présence sur la frontière brésilienne ainsi que lors d'opérations visant à démanteler les sites d'orpaillage clandestins (missions Anaconda).
A ces missions opérationnelles s'ajoute une mission d'instruction qui fait toute la notoriété du régiment. Le Centre d'Entraînement à la Forêt Equatoriale (CEFE) détient l'expertise de l'armée française en matière de vie, survie et combat en forêt équatoriale.


- La 13ème Demi-Brigade de la Légion Etrangère



La 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère fait partie des FFDJ, les Forces Françaises stationnées à Djibouti. La présence des armées françaises sur ce territoire, indépendant depuis 1977, s'inscrit dans le cadre des accords de défense passés entre la France et la République de Djibouti.
Comme toutes les unités outre-mer, la 13e DBLE est composée en partie de permanents et en partie d'unités en missions de courte durée (MCD de 4 mois). La particularité de la Phalange Magnifique, est que ses personnels en MCD sont presque tous issus de la Légion Etrangère.
Les forces françaises à Djibouti s'entraînent en permanence pour un éventuel conflit en milieu désertique. Les vastes étendues du territoire constituent un terrain idéal pour des exercices de grande ampleur. Pur produit de la 13, le Centre d'Entraînement au Combat d'Arta Plage (CECAP) a acquis depuis 1982 une véritable expertise en termes d'aguerrissement et d'apprentissage des procédés de combat en zone désertique. 1.300 stagiaires viennent se former chaque année dans des conditions climatiques extrêmes.


- le Détachement de la Légion Etrangère à Mayotte

Placé en sentinelle dans l'Océan Indien, à l'entrée du canal de Mozambique, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte tient garnison au quartier Cabaribère. Le DLEM a été créé en tant que tel en 1976, au moment de l'indépendance des Comores (alors que Mayotte choisissait de rester française).
Le DLEM dépend du Commandement supérieur des Forces armées de la zone sud de l'océan indien (FAZSOI), basé à Saint Denis de la Réunion. Avec un effectif de 250 hommes, le DLEM est la plus petite des formations de la Légion étrangère.
Il peut être engagé seul ou servir de plate-forme pour faciliter l'engagement d'une unité extérieure.

QUELQUES LEGIONNAIRES CELEBRES :

Alexandre Florian Joseph Colonna-Walewski : homme politique français né à Walewica en 1810 et mort à Strasbourg en 1868. Fils naturel de Napoléon Ier et de Marie Walewska, naturalisé français, il servit en Algérie, puis devint diplomate
Général Serge Andolenko (26 juin 1907 - 27 août 1973) : général de brigade de l'armée de Terre française, né en 1907 en Russie et issu d'une famille de tradition militaire, il perd son père, capitaine des dragons dans l'armée impériale russe en 1914. A la Révolution, sa famille est contrainte de s'exiler en France.
Capitaine Jean Danjou : né le 15 avril 1829 à Chalabre (France), tué le 30 avril 1863 à Camerone au Mexique) est un officier militaire français du second Empire. Le 1er mai 1853, au cours d'un exercice de topographie en Algérie, il perd sa main gauche, qu'il remplacera par une main articulée en bois. Lors de l'Expédition du Mexique (1861-1867), il est tué le 30 avril 1863 à Camerone, au cours d'une bataille restée mythique, durant laquelle 65 légionnaires (dont il était le commandant) firent face à 2000 soldats de l'armée mexicaine.
Jean-Marie Le Pen : né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan) , est un homme politique français d'extrême droite (ou de « droite nationale », selon sa propre expression), issu des courants poujadistes. Il est président du Front national (FN) depuis la fondation du parti. Jean-Marie Le Pen est un ancien soldat des guerres d'Indochine et d'Algérie. Il arrive en Indochine en 1955, après la fin des combats, où il sert comme sous-lieutenant dans le 1er Bataillon étranger parachutiste.
Le Prince Louis 2 de Monaco : Louis II de Monaco, né le 12 juillet 1870 à Baden-Baden et décédé le 9 mai 1949 à Monaco, était le fils du prince régnant Albert Ier et de Lady Mary Victoria Douglas Hamilton. Surnommé le prince soldat, monte sur le trône de la principauté de Monaco le 26 juin 1922. Avant cette date, il servit dans l'armée française, à la Légion étrangère où il acquit le grade de général de division en 1939.
Guy Marchand : né le 22 mai 1937 à Paris, est un acteur, chanteur et clarinettiste de jazz. Guy Marchand a aussi pratiqué la boxe, et le sport automobile au volant d'une Simca 1000 Rallye avec le Star Racing Team. Dans le privé, il aime le tango, l'équitation et le polo. Au cours de son service militaire comme EOR à l'ETAP de Pau, il est affecté comme sous-lieutenant - breveté parachutiste - dans un régiment d'infanterie parachutiste, ce qui lui vaudra d'être détaché pendant quelques temps au sein d'un régiment étranger d'infanterie en Algérie comme officier de liaison.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Avec tout ca le drapeau du 1er BEP
a etetait oublie??

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Les anciens

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Le légionnaire est un volontaire involontaire, un homme qui se résout à être soldat lorsque sa volonté cède devant un destin plus fort que lui. Il sert son destin, et bien le servir est une obligation personnelle qui ne regardent que lui. Dans la dure discipline il sauve sa liberté d'homme ; il est d'autant plus son propre maître qu'il sert plus, d'autant plus fier qu'il sait combien son service est humble... Chacun combat pour soi, pour quelque chose qu'il a fait personnellement plutôt que pour une raison personnelle... Dans cette troupe internationale, on part d'obligations personnelles entièrement souscrites pour atteindre à l'obligation collective.Partout et toujours, je les ai trouvés pareils à eux même et par conséquent, les meilleurs. Dignes et intrépides sous le feu, ils restent fidèles à la règle d'honneur qui interdit à la légion de courber la tête devant le souffle horrible de la mort

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