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Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes.

Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes. Mais en qualité de seule unité parachutiste de la Légion étrangère encore en activité, le 2ème REP est également l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er , 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine et du 1er Régiment étranger de Parachutistes d'Algérie.

Le 2ème BEP voit le jour à Sétif en 1948. Dès le début de 1949, ce bataillon est engagé en Indochine où il se couvre de gloire ; il y restera jusqu'en 1955, date à laquelle il s'embarque pour l'Algérie après avoir reçu la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. C'est à cette même époque qu'il se réorganise pour adopter une structure régimentaire et devenir le 2ème REP. Depuis sa création, le 2ème REP a toujours été à la pointe des engagements de l'armée française, comme l'indique la liste des opérations auxquelles le régiment a participé (Indochine, Algérie, Kolwezi, Tchad, Liban, Gabon, Golfe, Somalie, Rwanda, Djibouti, Bosnie, RCA, Brazzaville, Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire,Afghanistan,Mali.

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Infos 2 éme REP

Infos  2 éme REP
REP INFOS 01.2016

28 mai 2010

Le REP aux portes d’un des fiefs insurgés en vallée d’UZBIN

Le REP aux portes d’un des fiefs insurgés en vallée d’UZBIN 




Les légionnaires parachutistes de la 2 au contact
A mi-mandat, tandis que la Task Force Altor a plus de deux semaines d’avance sur un emploi du temps ambitieux imposé par le général DRUART, commandant la Task Force Lafayette, le bilan se révèle positif. Après l’effort consenti en vallée de TAGAB pour repousser l’adversaire vers le Nord et les vallées secondaires, la construction de deux COP le long de la « zone verte » et la jonction effectuée au niveau du parallèle 51 avec le 13e BCA, le GTIA SUROBI engage désormais son attention en vallée d’UZBIN. Cette dernière, également orienté Nord-sud, affiche cependant un décor, et par conséquent un terrain de manœuvre, bien différent de celui de TAGAB. En effet, cette vallée est plus étroite donc plus montagneuse. L’ennemi ne manœuvre donc pas dans les zones habitées en fond de talweg mais plutôt à couvert au sein de masques rocailleux et sur les hauteurs. Ce terrain est néanmoins propice à l’action de la compagnie montagne du 2ème REP car nos légionnaires, rustiques et endurants, gravissent sereinement les différentes lignes de crêtes. Basée au COP ROCCO, la 2 rayonne depuis trois mois et contrôle essentiellement toute la zone au Sud. Dorénavant, l’effort est porté en direction du Nord et l’opération FANGO constitue le premier pas.

DWAKHOLEH est un petit village afghan de 400 habitants ainsi qu’un passage obligé vers le fond Nord-ouest de la vallée d’UZBEEN. Avec l’avancée des forces françaises dans celle-ci et la présence de la 2ème compagnie, les insurgés voit leur liberté d’action se réduire. Ils sont alors contraints de se réfugier au Nord et notamment au Nord de DWAKHOLEH. Le Malek de ce village nous est plutôt favorable et nous fournit occasionnellement du renseignement. Néanmoins, tout comme la population, il subit leur pression. L’opération FANGO se veut donc un symbole fort envers les habitants mais se révèle, en contre partie, particulièrement délicate à mener. En effet, nos actions ne doivent pas être synonyme de malheur pour la population qui, une fois la force désengagée, doit faire face seule aux insurgés et à leurs représailles éventuelles. 
Il est 6 heures, la 4ème section sort du COP ROCCO avec pour mission de reconnaître l’axe qui mène vers DWAKHOLEH puis de s’emparer des hauteurs Sud-ouest du village en vue d’appuyer la mise en place de la 1ère section sur les hauteurs Est. A 10 heures, les alentours du village sont sécurisés et le chef de corps, le commandant d’unité et l’action CIMIC prennent liaison avec la population. Tandis qu’une shura se met en place, les premiers éléments repèrent au loin des hommes armés de RPG7, AK47 et PKM qui se coordonnent et s’approchent du dispositif. Très rapidement ils s’articulent en différentes équipes autour de nous, nous sommes en mesure d’en engager certaines. Cependant, l’action avec la population est toujours en cours, l’ordre est donc donné de ne pas tirer et de laisser l’initiative aux insurgés. Maîtrise du feu et obéissance stricte aux ordres reçus, tels sont les vertus d’une troupe aguerrie et professionnelle. Il est midi et demi et tandis que le colonel BELLOT DES MINIERES et l’ensemble des autorités françaises quittent le village, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Nos forces sont prises à partie de trois directions distinctes, le chef de corps est également pris pour cible. Mais nos légionnaires tiennent bon et font face. L’initiative du feu est alors rapidement reprise et déjà les premiers obus à 300 mètres de nos positions pleuvent sur l’ennemi en déroute. La compagnie se réarticule et ne déplore aucun blessé. Nous tenons alors les positions, montrant à l’adversaire et à la population notre détermination. La décision est prise : une nouvelle liaison dans DWAKHOLEH est prévue avec le colonel pour le lendemain matin, la 2 s’apprête par conséquent à passer la nuit sur le terrain alors que la météo n’est plus clémente et qu’une pluie diluvienne s’abat sur ses légionnaires.
DWAKHOLEH est un petit village afghan de 400 habitants ainsi qu’un passage obligé vers le fond Nord-ouest de la vallée d’UZBEEN. Avec l’avancée des forces françaises dans celle-ci et la présence de la 2ème compagnie, les insurgés voit leur liberté d’action se réduire. Ils sont alors contraints de se réfugier au Nord et notamment au Nord de DWAKHOLEH. Le Malek de ce village nous est plutôt favorable et nous fournit occasionnellement du renseignement. Néanmoins, tout comme la population, il subit leur pression. L’opération FANGO se veut donc un symbole fort envers les habitants mais se révèle, en contre partie, particulièrement délicate à mener. En effet, nos actions ne doivent pas être synonyme de malheur pour la population qui, une fois la force désengagée, doit faire face seule aux insurgés et à leurs représailles éventuelles. Il est 6 heures, la 4ème section sort du COP ROCCO avec pour mission de reconnaître l’axe qui mène vers DWAKHOLEH puis de s’emparer des hauteurs Sud-ouest du village en vue d’appuyer la mise en place de la 1ère section sur les hauteurs Est.

A 10 heures, les alentours du village sont sécurisés et le chef de corps, le commandant d’unité et l’action CIMIC prennent liaison avec la population. Tandis qu’une shura se met en place, les premiers éléments repèrent au loin des hommes armés de RPG7, AK47 et PKM qui se coordonnent et s’approchent du dispositif. Très rapidement ils s’articulent en différentes équipes autour de nous, nous sommes en mesure d’en engager certaines. Cependant, l’action avec la population est toujours en cours, l’ordre est donc donné de ne pas tirer et de laisser l’initiative aux insurgés. Maîtrise du feu et obéissance stricte aux ordres reçus, tels sont les vertus d’une troupe aguerrie et professionnelle. Il est midi et demi et tandis que le colonel BELLOT DES MINIERES et l’ensemble des autorités françaises quittent le village, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Nos forces sont prises à partie de trois directions distinctes, le chef de corps est également pris pour cible. Mais nos légionnaires tiennent bon et font face. L’initiative du feu est alors rapidement reprise et déjà les premiers obus à 300 mètres de nos positions pleuvent sur l’ennemi en déroute. La compagnie se réarticule et ne déplore aucun blessé. Nous tenons alors les positions, montrant à l’adversaire et à la population notre détermination. La décision est prise : une nouvelle liaison dans DWAKHOLEH est prévue avec le colonel pour le lendemain matin, la 2 s’apprête par conséquent à passer la nuit sur le terrain alors que la météo n’est plus clémente et qu’une pluie diluvienne s’abat sur ses légionnaires.
A la nuit tombée, la 4ème section tient ses positions et se prépare à effectuer des patrouilles au Sud et autour du PC déployé alors que la 1ère section entame son déplacement sur la ligne de crête en direction du Nord. Sa mission consiste à s’établir sur les hauteurs. Primo, en vue de tendre une embuscade sur les insurgés qui passeraient d’une vallée secondaire à l’autre par le col au nord de sa position, secundo, de renseigner sur l’ensemble des villages situés au fond de la vallée d’UZBEEN. Il est 21 heures, une longue nuit de surveillance dans le froid et sous une pluie éparse commence pour la 2ème compagnie. Le mercredi 21 avril, dès l’aube, la 1ère section décèle au plus loin des mouvements de personnels armés. « Qui tient les hauts, tient les bas », l’ennemi est repéré et un élément se charge de les suivre. A 8 heures, les autorités du 2ème REP rencontrent à nouveau les villageois de DWAKHOLEH. A ce moment, un groupe d’une dizaine d’insurgés se met en batterie face à la 1ère section à partir d’un point encore plus haut, à une distance de 1400 mètres. Parmi eux est alors décelé un mortier de 82 mm, attendant très certainement notre rupture de contact pour nous prendre à partie. Nos artilleurs préparent en conséquence leur mortier de 120 mm, le tir est réglé, nous n’attendons plus que l’ordre de faire feu. Neuf heures, la shura dans le village se termine… Feu ! Le 2ème REP prend l’initiative et ne permet à l’adversaire aucune riposte possible. Les obus fusent et les légionnaires peuvent se désengager sereinement. Vers midi, l’ensemble de la compagnie se retrouve au COP.
La mission est un succès car les objectifs que nous nous étions fixés sont remplis. En effet, la 2ème Compagnie a tenu tête aux insurgés sans connaître de pertes, la détermination de la force a été affichée auprès de la population de DWAKHOLEH, ainsi que l’initiative du feu lors de la dernière phase d’engagement. Dans ce genre de mission, les consignes d’ouverture du feu doivent être très claires et respectées. Elles permettent de limiter les dommages collatéraux et de prendre l’ascendant moral sur les insurgés car une guerre insurrectionnelle se gagne surtout avec la population.

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Le légionnaire est un volontaire involontaire, un homme qui se résout à être soldat lorsque sa volonté cède devant un destin plus fort que lui. Il sert son destin, et bien le servir est une obligation personnelle qui ne regardent que lui. Dans la dure discipline il sauve sa liberté d'homme ; il est d'autant plus son propre maître qu'il sert plus, d'autant plus fier qu'il sait combien son service est humble... Chacun combat pour soi, pour quelque chose qu'il a fait personnellement plutôt que pour une raison personnelle... Dans cette troupe internationale, on part d'obligations personnelles entièrement souscrites pour atteindre à l'obligation collective.Partout et toujours, je les ai trouvés pareils à eux même et par conséquent, les meilleurs. Dignes et intrépides sous le feu, ils restent fidèles à la règle d'honneur qui interdit à la légion de courber la tête devant le souffle horrible de la mort

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