Un sous/officier français a été tué dans l'est de l'Afghanistan par les éclats d'une roquette anti-char tirée par des talibans et trois autres légionnaires ont été blessés par balles dont un grièvement, lundi, journée noire pour les troupes de l'Otan qui ont perdu dix hommes en moins de 24 heures. Le décès de ce sergent du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de Calvi, dont l'identité n'a pas été communiquée immédiatement, porte à 43 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis leur déploiement dans ce pays en janvier 2002.
Annonçant ces événements dans un communiqué, l'Elysée a précisé que les légionnaires, tous sous-officiers du 2e REP, participaient "à une mission de couverture" dans le cadre d'une "opération de reconnaissance déclenchée au sud de Tagab", base française située à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul.
"Le pronostic est réservé pour l'un des blessés, qui subissait une intervention chirurgicale lundi soir, les deux autres ayant été légèrement touchés", a précisé l'amiral Christophe Prazuck, de l'état-major des armées à Paris.
Selon lui, "une équipe médicale française recevait une centaine d'Afghans en consultation dans la localité de Payendakhel, en milieu d'après-midi, lorsqu'une trentaine d'insurgés ont tenté de s'infiltrer et buté sur les soldats placés en couverture de l'opération".
"L'accrochage a été violent et nos soldats ont été appuyés par deux hélicoptères d'attaque français Tigre et deux chasseurs américains F15", a-t-il expliqué.
Le sergent tué a été "mortellement touché par les éclats d'une roquette anti-char et les trois autres blessés par balles", a encore précisé l'amiral Prazuck.
Mis à l'abri sur un "poste de combat avancé", les blessés ont ensuite été rapidement évacués vers l'hôpital militaire français de l'aéroport international de Kaboul.
Interrogé sur la réplique des forces françaises, l'amiral Prazuck a indiqué qu'elle avait fait "au moins cinq morts et sept blessés parmi les talibans". Les unités françaises et afghanes déployées à quelques kilomètres au sud de Tagab, dans le district de Surobi, sont engagées depuis le 5 juin dans une opération de longue haleine, baptisée Altor Libecciu. L'objectif est de prendre le contrôle du sud de la vallée de Tagab, un fief insurgé. C'est dans cette région qu'ont été enlevés les deux journalistes de France 3, aux mains des talibans depuis la fin décembre.
Légionnaire grièvement blessé en Afghanistan: pronostic vital non engagé
L'état-major des armées a indiqué mardi à Paris que le pronostic vital n'était "pas engagé" pour un légionnaire français grièvement blessé la veille en Afghanistan lors d'un accrochage qui a fait un mort et deux autre blessés, légèrement touchés, dans les rangs français.
"Le pronostic vital n'est pas engagé et il devrait être rapatrié aujourd'hui (mardi) sur Paris", a déclaré à l'AFP l'amiral Christophe Prazuck, de l'état-major.
Lundi soir, le porte-parole avait fait état d'un "pronostic réservé" alors que ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), blessé par balle, subissait une intervention chirurgicale à l'hôpital militaire français installé sur l'aéroport international de Kaboul.
Lors du violent accrochage, survenu dans la vallée de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale afghane, un sergent avait été tué par les éclats d'une roquette anti-char tirée par des talibans et deux autres sous-officiers du 2e REP légèrement blessés par balles.
"Les blessés légers sont toujours hospitalisés à Kaboul", a précisé l'amiral Prazuck.
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