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Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes.

Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes. Mais en qualité de seule unité parachutiste de la Légion étrangère encore en activité, le 2ème REP est également l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er , 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine et du 1er Régiment étranger de Parachutistes d'Algérie.

Le 2ème BEP voit le jour à Sétif en 1948. Dès le début de 1949, ce bataillon est engagé en Indochine où il se couvre de gloire ; il y restera jusqu'en 1955, date à laquelle il s'embarque pour l'Algérie après avoir reçu la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. C'est à cette même époque qu'il se réorganise pour adopter une structure régimentaire et devenir le 2ème REP. Depuis sa création, le 2ème REP a toujours été à la pointe des engagements de l'armée française, comme l'indique la liste des opérations auxquelles le régiment a participé (Indochine, Algérie, Kolwezi, Tchad, Liban, Gabon, Golfe, Somalie, Rwanda, Djibouti, Bosnie, RCA, Brazzaville, Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire,Afghanistan,Mali.

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Infos 2 éme REP

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REP INFOS 01.2016

20 juin 2011

La 13ème DBLE des FFDJ s'en va


Cérémonie de départ

Forte de 740 hommes, la 13ème DBLE a définitivement quitté mardi dernier Djibouti après 49 ans de présence. Une cérémonie à la hauteur de l’évènement s’est tenue au quartier Monclar de la « 13 » comme l’appelle les djiboutiens durant cette même journée.
La journée de mardi dernier a coïncidé avec le départ de la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère
 
des FFDJ après près d’un demi siècle (49ans) de présence au pays.
Une cérémonie à la hauteur de l’évènement s’est déroulée au quartier Monclar.
Placée sous le patronage du commandant des FFDJ, le général de division aérienne Thierry Caspar-Fille-Lambie, celle-ci a regroupé sur place le ministre djiboutien de la Défense, M. Abdoulkader Mohamed Kamil, l’ambassadeur de France accrédité à Djibouti, M René Forceville, le chef d’état-major à la Défense , le général de division Zakaria Cheick Ibrahim, le sous chef d’état-major à la Défense , le général de brigade Ali Hassan, et un parterre de personnalités civiles et militaires.
Une cérémonie à la hauteur de l’évènement. Elle a débuté par le passage en revue des troupes du commandant des FFDJ. Le général Caspar-Fille-Lambie a ensuite procédé à la remise de décorations.
Dans son ordre du jour, il a souligné les liens forts qui ont été tissés en 49 ans de présence entre la 13ème DBLE et les djiboutiens.
Il a rendu hommage au travail accompli par la 13 ème DBLE et salué l’œuvre de légionnaires bâtisseurs qui ont construit de nombreux postes et réalisé de nombreux chantiers au profit de la population durant tout leur séjour à Djibouti.
Le dernier chantier en date est la construction d’une piste de 800 mètres au mont Gaherre Ghéni qui permet l’installation d’une antenne radio indispensable au dispositif de surveillance des approches maritimes.
C’est ensuite au tour du général Zakaria Cheick Ibrahim d’élever sept militaires de la 13ème DBLE au rang de Chevaliers de l’Ordre du 27 Juin avant de décorer le drapeau de la 13eme DBLE. Un défilé émouvant de ses hommes avec leur chef de corps en tête est venu couronner cette prise d’armes.
Passé glorieux de la 13ème DBLE. Créée en 1940, la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE) est envoyée en Norvège où elle s’illustre lors de la prise de Narvik, en Norvège, le 28 mai 1940.
A l’armistice, une partie de la "13" décide de rallier de Gaulle et les Forces françaises libres (FFL) au mois de juin 1940. L’épopée de la "13" commence le 30 août 1940 avec son embarquement à Liverpool en direction du Congo. Elle mène plusieurs combats sur continent africain : Dakar, Libreville, Erythrée, Syrie.
Ensuite, elle s’opposera à l’Afrika Korps de Rommel en Libye, notamment à Bir Hakeim, qui constitua la première victoire d’envergure des “français libres”. Le 16 août 1944, ses premiers éléments débarquent sur la côte française à Cavalaire.
Après avoir participé à la libération de Toulon, la Demi-brigade marche sur Aix-en-Provence, Avignon, Lyon, libère Autun et défile à Dijon avant d’atteindre la région de Belfort. Après la seconde guerre mondiale, la 13ème DBLE combat de 1946 à 1955 en Cochinchine, au Cambodge, au Centre Annam et en en Algérie.
Au terme d’avril 1962, un premier détachement embarque à destination de la Côte française des Somalis avant d’être rejoint au mois d’octobre par le chef de corps et le reste du régiment.
La 13eme DBLE est forte de 740 hommes. La cérémonie de mardi dernier, empreinte d’émotion et de solennité marque son départ définitif de Djibouti après 49 ans de présence.
Le 5eme RIAOM reprend le quartier Monclar et assure désormais les missions dévolues auparavant aux légionnaires de la « 13 » comme l’appelle les djiboutiens.
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Le colonel Cyrille Youtchenko, 44ème chef de corps de la 13ème DBLE, s'adresse à ses hommes :


"Il y a quatre mois, je prenais le commandement du régiment, plein de confiance et fier de disposer d’un formidable outil de combat bâti pendant 70 ans par 43 chefs de corps. Aujourd’hui, contre toute attente, la 13ème demi brigade de légion étrangère va quitter la terre africaine. Au-delà du régiment, c’est toute la légion étrangère qui est touchée. [...] La 13 quittera la dernière cette terre africaine tout comme elle fut la dernière à quitter l’Indochine. La 13 a l’habitude de tourner des pages d’Histoire. Au-delà de l’amertume légitime, de ce sentiment d’injustice qui vous est difficilement supportable à vous légionnaires, de la remise en question de votre projet de vie professionnel et familial, il nous faut faire face avec la même force, le même courage dont ont fait preuve nos anciens lorsqu’ils ont quitté la terre d’Algérie. [...] J’ai une pensée pour mes 43 prédécesseurs, pour les 3983 légionnaires de la 13 qui ont donné leur vie pour la France de Narvik à l’Algérie, pour les lieutenants-colonels Amilakvari, Brunet de Sairigné et Gauchermorts au combat, pour nos 96 compagnons de la libération, pour les légionnaires de la 13 morts avec leurs frères d’armes de la Marine dans le Day, ceux du 2ème REP morts avec leurs frères d’armes de l’armée de l’air au Mont Garbi et ceux du 2ème REI morts avec leurs frères d’armes de L’ALAT à Hol-Hol. Pour eux, pour nous et pour tous ceux qui nous succèderons nous franchirons avec dignitécette nouvelle épreuve. Je serai avec vous, au milieu de vous pour ce nouveau combat."

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Le légionnaire est un volontaire involontaire, un homme qui se résout à être soldat lorsque sa volonté cède devant un destin plus fort que lui. Il sert son destin, et bien le servir est une obligation personnelle qui ne regardent que lui. Dans la dure discipline il sauve sa liberté d'homme ; il est d'autant plus son propre maître qu'il sert plus, d'autant plus fier qu'il sait combien son service est humble... Chacun combat pour soi, pour quelque chose qu'il a fait personnellement plutôt que pour une raison personnelle... Dans cette troupe internationale, on part d'obligations personnelles entièrement souscrites pour atteindre à l'obligation collective.Partout et toujours, je les ai trouvés pareils à eux même et par conséquent, les meilleurs. Dignes et intrépides sous le feu, ils restent fidèles à la règle d'honneur qui interdit à la légion de courber la tête devant le souffle horrible de la mort

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