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Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes.

Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes. Mais en qualité de seule unité parachutiste de la Légion étrangère encore en activité, le 2ème REP est également l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er , 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine et du 1er Régiment étranger de Parachutistes d'Algérie.

Le 2ème BEP voit le jour à Sétif en 1948. Dès le début de 1949, ce bataillon est engagé en Indochine où il se couvre de gloire ; il y restera jusqu'en 1955, date à laquelle il s'embarque pour l'Algérie après avoir reçu la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. C'est à cette même époque qu'il se réorganise pour adopter une structure régimentaire et devenir le 2ème REP. Depuis sa création, le 2ème REP a toujours été à la pointe des engagements de l'armée française, comme l'indique la liste des opérations auxquelles le régiment a participé (Indochine, Algérie, Kolwezi, Tchad, Liban, Gabon, Golfe, Somalie, Rwanda, Djibouti, Bosnie, RCA, Brazzaville, Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire,Afghanistan,Mali.

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Infos 2 éme REP

Infos  2 éme REP
REP INFOS 01.2016

9 avr. 2010

Un légionnaire du 2e REP tué en Afghanistan

OPERATION 
SINTINELLE, TASK FORCE ALTOR 
OPERATION SINTINELLE, TASK FORCE ALTOR

Au sein de la Task Force ALTOR, la 3°Cie du 2REP appuie la construction par l’ANA d’un COP aux entrées sud du « verrou » de JANGALI.
Du 04 au 10 avril 2010, la 3°Cie du 2REP appuie la construction du COP 51 par l'ANA au nord de la zone de responsabilité de la Task Force ALTOR

Stimulée par les premiers succès enregistrés en SUD TAGAB par la Task Force  ALTOR, la 3ème brigade de l'ANA a bousculé la planification des opérations en déclenchant mi-avril une opération de construction d’un COP aux entrées sud du « verrou » de JANGALI. A peine sortie de l'opération GREGALE la 3ème Compagnie (NOIR) repartait appuyer les forces armées afghanes dans leur première opération majeure de niveau brigade. L'objectif est de marquer la présence des forces de sécurité afghanes aux lisières même d’un point dur de la résistance insurgée. Les insurgés au fond des vallées secondaires et d'assurer la libre circulation pour les ANSF et le retour de la gouvernance afghane dans l'ensemble de la basse vallée de TAGAB entre la province de KAPISA au nord et le district de SUROBI au sud. 
Engagée avec la TASK FORCE au grand complet, la 3°Cie du 2REP et ses renforts du 35°RAP et du 17°RGP devait appuyer l'ANA lors de la construction du COP 51. Dans un premier temps, les NOIRS sont déployés sur le COP 46, en réserve d'intervention au profit de l'ensemble du dispositif. Une reconnaissance a été réalisée sur l’axe VERMONT jusqu'au COP SHERKEL dans la zone de responsabilité des chasseurs alpins. Dès le 07 avril, le mur d'enceinte du COP 51 était construit. 
Le 08 avril, au matin, deux sections de la 3°Cie sont déployées avec une section d’Afghans sur le parallèle 50, aux abords du COP en construction. La compagnie a reçu pour mission de reconnaître vers le nord la zone verte sur une profondeur d'un kilomètre. Il s’agit de desserrer l’étau autour du chantier qui essuie depuis 48heures des tirs de mortiers et d’armes automatiques. Les ROUGE sont en appui sur la ligne de crête séparant la basse vallée de TAGAB et la vallée de la BEDRAOU au nord. L’escadron (RUBIS) appui avec ses « tubes » au sud, tandis que NOIR A est déployé sur les contreforts de la KUH-E SAFI sur de remarquables positions de tir et d’observation.
Stimulée par les premiers succès enregistrés en SUD TAGAB par la Task Force  ALTOR, la 3ème brigade de l'ANA a bousculé la planification des opérations en déclenchant mi-avril une opération de construction d’un COP aux entrées sud du « verrou » de JANGALI. A peine sortie de l'opération GREGALE la 3ème Compagnie (NOIR) repartait appuyer les forces armées afghanes dans leur première opération majeure de niveau brigade. L'objectif est de marquer la présence des forces de sécurité afghanes aux lisières même d’un point dur de la résistance insurgée. Les insurgés au fond des vallées secondaires et d'assurer la libre circulation pour les ANSF et le retour de la gouvernance afghane dans l'ensemble de la basse vallée de TAGAB entre la province de KAPISA au nord et le district de SUROBI au sud. Engagée avec la TASK FORCE au grand complet, la 3°Cie du 2REP et ses renforts du 35°RAP et du 17°RGP devait appuyer l'ANA lors de la construction du COP 51. Dans un premier temps, les NOIRS sont déployés sur le COP 46, en réserve d'intervention au profit de l'ensemble du dispositif. Une reconnaissance a été réalisée sur l’axe VERMONT jusqu'au COP SHERKEL dans la zone de responsabilité des chasseurs alpins. Dès le 07 avril, le mur d'enceinte du COP 51 était construit. Le 08 avril, au matin, deux sections de la 3°Cie sont déployées avec une section d’Afghans sur le parallèle 50, aux abords du COP en construction. La compagnie a reçu pour mission de reconnaître vers le nord la zone verte sur une profondeur d'un kilomètre. Il s’agit de desserrer l’étau autour du chantier qui essuie depuis 48heures des tirs de mortiers et d’armes automatiques. Les ROUGE sont en appui sur la ligne de crête séparant la basse vallée de TAGAB et la vallée de la BEDRAOU au nord. L’escadron (RUBIS) appui avec ses « tubes » au sud, tandis que NOIR A est déployé sur les contreforts de la KUH-E SAFI sur de remarquables positions de tir et d’observation.

Dans les premières ruines que NOIR1 reconnait, un EEI est découvert. Les EOD interviennent. Après une longue phase de travail des spécialistes du génie, la compagnie reprend la progression vers midi.
D'emblée, les légionnaires doivent progresser dans un terrain particulièrement difficile : les maisons sont imbriquées les unes aux autres, formant des petits hameaux entre lesquels les afghans cultivent des champs ceinturés de mur dépassant souvent 3 mètres de haut. Ces murs et la végétation, particulièrement dense, rendent la progression difficile, réduisent la visibilité et limitent des appuis de la 2ème compagnie déployée sur les hauteurs. Chacun sait bien qu'au premier contact, un combat de rencontre aussi imprévisible que dangereux s'engagera. Les premiers coups de feu, quelques centaines de mètres au nord, sont pour la SCP qui engage l'ennemi à très courte distance. Les légionnaires redoublent de vigilance. Un peu avant 13h00, un groupe de NOIR4 essuie un tir nourri et précis. A 14H10, le 1CL HUTNIK tombe, grièvement blessé d'une balle au front, alors qu'avec son groupe il appuyait la manœuvre de ses camarades au contact. Le reste de la section continue sa progression en avant pour appuyer l'extraction du blessé et bousculer l'ennemi qui s'exfiltre vers le nord.
L'évacuation du blessé jusqu'au COP 51 par des légionnaires et des sapeurs du 17°RGP, en pleine zone verte, est particulièrement éprouvante. Dès que leur camarade est aux mains des médecins, le groupe désigné pour le brancardage rejoint le reste de la section qui appuie, sans lâcher un pouce de terrain, le débordement par le sud puis la poursuite de la reconnaissance vers le nord de NOIR1.
A son tour, cette section est sous le feu ennemi qui mène un combat d'usure dans ce terrain particulièrement compartimenté. Certaines ruelles sont trop étroites pour les légionnaires engoncés dans leurs lourds équipements. La riposte est brutale et ciblée. La compagnie continue sa progression que rien n’arrête. En fin d'après midi, les insurgés ont définitivement abandonné une zone considérée comme un de leur sanctuaire. A certain moments, l’imbrication est telle que les GCP entendent des blessés insurgés crier de douleur pendant leur fuite. Appuyés par les TIGRES, les NOIR reconnaissent encore quelques compounds avant de se désengager de la zone. Un vieil Afghan nous offrait des galettes de pain et du thé, sur le lieu même des combats. HUTNIK succombe de ses blessures à l'hôpital militaire de KABOUL. Il est tombé les armes à la main. La manœuvre de pacification de la basse vallée de TAGAB se poursuit, More Majorum.
Pour la 3ème compagnie, la mission continue, ennoblie par la mort d'un camarade qui veille désormais du ciel comme une « sentinelle » sur les NOIR.

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                                                    Légionnaire de 1re cl
                                                        Robert HUTNIK 

8 avril 2010 –
La France a perdu, ce 8 avril, son 41e soldat depuis qu’elle est engagée militairement en Afghanistan.
En effet, un militaire du 2e Régiment Etranger Parachutiste (REP) de Calvi a été mortellement touché lors d’un accrochage dans la province de Kapisa.
Le légionnaire est décédé peu de temps après son arrivée à l’hôpital militaire français de Kaboul où il avait été évacué.
L’accrochage a eu lieu lors d’une mission d’appui aux troupes afghanes dans le sud de la vallée de Tagab.
« Le président de la République présente à la famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s’associe à leur douleur. Ses pensées vont également à ses compagnons d’armes » a déclaré l’Elysée, par voie de communiqué.
Le 2e REP a déjà été endeuillé en Afghanistan avec la mort du sergent Rodolphe Penon, alors infirmier détaché auprès d’une section du 8e Régiment d’Infanterie de Marine, lors de l’accrochage, en août 2008, de la vallée d’Uzbeen où 10 militaires français avaient perdu la vie.

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Le légionnaire est un volontaire involontaire, un homme qui se résout à être soldat lorsque sa volonté cède devant un destin plus fort que lui. Il sert son destin, et bien le servir est une obligation personnelle qui ne regardent que lui. Dans la dure discipline il sauve sa liberté d'homme ; il est d'autant plus son propre maître qu'il sert plus, d'autant plus fier qu'il sait combien son service est humble... Chacun combat pour soi, pour quelque chose qu'il a fait personnellement plutôt que pour une raison personnelle... Dans cette troupe internationale, on part d'obligations personnelles entièrement souscrites pour atteindre à l'obligation collective.Partout et toujours, je les ai trouvés pareils à eux même et par conséquent, les meilleurs. Dignes et intrépides sous le feu, ils restent fidèles à la règle d'honneur qui interdit à la légion de courber la tête devant le souffle horrible de la mort

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