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Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes.

Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes. Mais en qualité de seule unité parachutiste de la Légion étrangère encore en activité, le 2ème REP est également l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er , 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine et du 1er Régiment étranger de Parachutistes d'Algérie.

Le 2ème BEP voit le jour à Sétif en 1948. Dès le début de 1949, ce bataillon est engagé en Indochine où il se couvre de gloire ; il y restera jusqu'en 1955, date à laquelle il s'embarque pour l'Algérie après avoir reçu la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. C'est à cette même époque qu'il se réorganise pour adopter une structure régimentaire et devenir le 2ème REP. Depuis sa création, le 2ème REP a toujours été à la pointe des engagements de l'armée française, comme l'indique la liste des opérations auxquelles le régiment a participé (Indochine, Algérie, Kolwezi, Tchad, Liban, Gabon, Golfe, Somalie, Rwanda, Djibouti, Bosnie, RCA, Brazzaville, Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire,Afghanistan,Mali.

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21 mai 2012

LES ENSEIGNEMENTS DE KOLWEZI - MAI 1978


LES ENSEIGNEMENTS DE KOLWEZI 
 MAI 1978



par le Général GAUSSERES du SGDN (Secrétariat Général de la Défense Nationale)

Commandant d’unité lors de l’opération aéroportée sur KOLWEZI
Un rapide retour sur notre histoire aéroportée récente, pour étudier par l’exemple l’opération aéroportée sur Kolwezi en mai 1978, permet de mettre en évidence les transformations tactiques retenues depuis, et de rechercher dans une campagne encore proche une partie des principes du nouveau concept national des opérations aéroportées. “ L’idée du passé ne prend un sens que pour l’homme qui trouve en lui-même une passion de l’avenir ”, écrivait Paul Valéry.







 IL Y A TRENTE QUATRE ANS :

KOLWEZI



1. L’OPERATION SUR KOLWEZI.

L’intervention française au Shaba a été déclenchée le 18 mai 1978 pour faire face à une situation d’urgence où la population européenne était en train de se faire massacrer. Elle a revêtu de ce fait un caractère ponctuel tant dans son point d’application que dans son but :
“ rétablir l’ordre et la sécurité dans Kolwezi ”.
Ainsi, l’opération aéroportée sur Kolwezi est l’exemple type d’action extérieure - riposte, rapide et adaptée, décidée pour répondre à une crise grave limitée dans l'espace comme dans le temps.
Opération aéroportée de courte durée, mais risquée, cette intervention était complexe. Les termes de l’équation apparaissaient ainsi :
- enjeu : sauver 2 500 otages1 européens d’un massacre presque certain ;
- objectif : la ville de Kolwezi, très étalée, compte plus de 100 000 habitants. Elle s’étend sur une surface d’environ 40 km2. Elle est constituée de plusieurs quartiers distincts, nettement séparés. Ville minière, elle est entourée, sauf au sud, et dans un rayon de 10 à 15 km, de cités satellites et d’usines2. Le terrain d’aviation se situe à environ 6 km au sud de la ville qui se trouve sur les axes routiers et ferroviaires reliant, parallèlement à la frontière zaïro-zambienne, Lubumbashi3 à Dilolo ;
- soutien logistique : l’opération allait se dérouler à des milliers de kilomètres de sa base de départ : il y a 8 heures de vol de quadriréacteurs de Solenzara (Corse) à Kinshasa, et 1 350 km en ligne droite de Kinshasa à Kolwezi, soit la distance de Paris àVarsovie ;
- ennemi : à partir du 13 mai, environ 4 000 “ katangais ” bien armés ont franchi la frontière. D’après les derniers renseignements reçus, plusieurs centaines ont quitté Kolwezi dans la matinée du 15 mai avec des véhicules récupérés. Il resterait environ 500 hommes, dispersés en petites unités et encadrés par des Cubains. Le peloton d’AML des forces armées zaïroises de Kolwezi s’est rallié aux rebelles.
L’idée de manoeuvre est de reprendre successivement le contrôle des quartiers résidentiels pour accéder à l’aéroport après un aérolargage sur l'ancien hippodrome, c’est-à-dire exactement à la lisière de la ville. Il s’agit ainsi, par un assaut vertical sur l’objectif, de ménager l’effet de surprise et d’éviter que les rebelles aient le temps d’exercer des représailles sur les populations civiles.
Le largage sera fait en deux vagues aussi rapprochées que possible à partir de 4 C130 “ Hercules ” zaïrois et 2 C160 “ Transall ” français.
1. 2 500 Européens dont 400 Français et parmi eux un détachement d'assistance militaire technique (1 officier, 5 sous-officiers) chargé de la maintenance des automitrailleuses AML Panhard achetées par le Zaïre à la France.
2. Métal-Shaba, Luilu, Kapata, Kamoto, Mutoshi, Musomoï, camp Forrest.
3. Anciennement Elisabethville.

• PRÉPARATION DE L’OPÉRATION AEROPORTEE
Mardi 16 mai -
00h45 : Le régiment est mis en alerte à trois heures : il fait alors mouvement vers la base aérienne 126 de Solenzara sur la côte orientale
(175 km de route de montagne).
14h30 : Les premières compagnies embarquent dans quatre DC8 et un Boeing 707 à destination de l’Afrique. Le choix est fait de mettre en fret l’armement et les munitions. Les parachutes restent en France, car sur place, des parachutes américains de l’armée zaïroise sont disponibles pour le saut.
Mercredi 17 mai -
18h00 : Mise en place de 3 C-160 à Kinshasa en provenance des détachements de N’djamena et Libreville.
Mise en place du Commandement du Groupement de Transport (CGT) d'Orléans à Solenzara puis du débarquement de ce dernier
pour Kinshasa dans le DC8 COTAM.
23h15 : Poser du premier DC8 à Kinshasa sur l’aéroport civil.
Jeudi 18 mai -
00h00 : Débarquement du fret et transfert vers l’aéroport militaire.
02h00 : Préparatifs techniques : conditionnement des matériels, mise en gaine des munitions, des postes radios et des piles pour 3 jours de combat. Il reste peu de place dans les sacs pour les rations.
03h00 : Un briefing sur l’opération a lieu vers 3 heures du matin dans un bureau de la base militaire de l’aéroport de Kinshasa en présence de l’Ambassadeur de France, M. Ross, et de l’Attaché de Défense, le Colonel Gras. La conception de l’opération aéroportée est établie : coopération franco-zaïroise (largage en 2 vagues de 405 puis 250 parachutistes) choix de la zone de saut, définition des itinéraires et des formations, préparation de la mission par les équipages.
04h00 : Les ordres sont donnés par unité. Les objectifs sont étudiés sur les cartes disponibles ainsi que le déroulement des différentes missions reçues.
06h00 : Il fait jour. Les parachutistes terminent une instruction rapide sur les parachutes américains.
11h00 : La première vague d’avions (le PC et trois compagnies) décolle pour Kolwezi, soit trois heures et demie de vol pendant lesquelles les hommes sont équipés (parachute ventral, parachute dorsal, sac à dos et gaine d'armement). La formation a décollé moins de douze heures après l’atterrissage du premier quadriréacteur arrivant de France.
14h30 : Les pilotes mettent la lumière verte et le largage commence, à une altitude inférieure à 250 mètres.
14h35 : Des armes automatiques tirent de loin en direction de la zone de saut. Les parachutistes rejoignent au plus vite les points de regroupement en bordure de la ville.
Vendredi 19 mai -
06h00 : Largage de la seconde vague en provenance de Kamina.
12h00 : Evacuation des premiers Européens à partir du terrain de Kolwezi.
Dimanche 21 et lundi 22 :
Mise en place de la logistique lourde, sanitaire et véhicules par un pont aérien d'appareils américains (Galaxy et Starlifter) entre Solenzara et Lubumbashi.
4 Soit :
- Trois DC8 de l'UTA.
- Un DC8 de COTAM (Commandement opérationnel du transport aérien).
- Un Boeing 707 d'Air France.

• DÉROULEMENT SUCCINCT DE L’ACTION
Le largage a lieu à moins de 500 m des premiers objectifs. Six hommes sont blessés dès l’atterrissage. Un légionnaire de la 1ère Compagnie, largué sur des habitations et isolé de sa section, est retrouvé tué, encore harnaché dans son parachute et mutilé dans la rue où il a atterri.
La première phase est une succession d’engagements des compagnies, actions violentes de combat de rue dans Kolwezi menées pour délivrer des civils européens pris en otage ou terrés dans des caves et des greniers.
Ainsi 30 otages détenus dans la prison du quartier de Manika entonnent la Marseillaise pour se faire identifier et sont délivrés après un assaut brutal au cours duquel les fusils lance-grenades et les tireurs d’élite appuient au plus près les voltigeurs de pointe. La section coiffe l’objectif et élimine les rebelles alors que ceux-ci s’apprêtent à fusiller les premiers détenus dans leurs cellules. La vitesse de manoeuvre surprend l’ennemi.
Les 3 compagnies du 2e REP, larguées vers 14 h 30, réussissent à occuper l’ancienne ville européenne avant la tombée de la nuit. Mais les rebelles sont installés dans la ville indigène de Manika qui jouxte au sud les villas et les immeubles.
Le Colonel Erulin fait accélérer au maximum les compagnies dans l’après-midi du 19 mai vers leurs objectifs pour s’assurer le contrôle des lisières Est et Ouest de la ville.
Une colonne motorisée rebelle qui contre-attaque 30 minutes après le saut est stoppée à hauteur de la gare, l’AML de tête est détruite par un coup direct de lance-roquettes doublé par un tir tendu de grenade antichar. Le reste de la colonne se disperse puis fait demi-tour.
Face à un ennemi décidé à se battre, bien armé, qui se livre à une série d’actions mais sans coordination apparente les unes avec les autres, le succès de nos unités découle à chaque fois de manoeuvres rapides et de mouvements débordants pour prendre l’adversaire de vitesse.
La nuit africaine tombe très rapidement. Si les carrefours sont tenus par les sections du 2e REP, les rebelles mettent à profit la pleine lune pour revenir en s’infiltrant sur un terrain qu’ils connaissent parfaitement. Les combats se poursuivent de nuit et se décentralisent au niveau section étant donné l’étendue des zones contrôlées.
Des embuscades tendues à proximité de carrefours et de points de passage sont déclenchées à courte distance par les chefs de section sur des groupes armés en progression à pied ou en véhicule vers le centre de la ville.
Les patrouilles ennemies sont éliminées, des fusils d'assaut kalashnikov et des fusils à lunettes sont récupérés.
Pendant toute la nuit du 19 au 20 mai, des combats vont se poursuivre dans Kolwezi.
Le largage de la seconde vague est reporté au lendemain en raison de la soudaineté de la tombée de la nuit et du début des combats de la première vague. Enfin, le 20 mai, vers 06 h 30, cette seconde vague saute à son tour à l’est de la ville, prenant à revers l’ennemi qui occupe l’extrémité de la nouvelle ville européenne. Cette zone est totalement contrôlée en fin de matinée le 20 mai.
Dans l’après-midi, le 2ème REP s’empare de la zone minière de Metal-Shaba tenue par 200 rebelles. Au cours de combats qui se déroulent au lance-roquettes, au fusil à lunettes et à la grenade, un chef de section de la 4e compagnie, le sergent-chef Daniel, est tué.

• ENSEIGNEMENTS ET BILAN DE L’OPÉRATION
• Les clés du succès
Le renseignement. Il est primordial. Les échanges de renseignement entre la France et ses alliés, en particulier sur la situation locale du terrain d’aviation de Kolwezi, ont été laborieux.
La conception de l’opération. Le mérite de l’Attaché de Défense à Kinshasa est d’avoir compris que l’opération était réalisable et d’en
avoir convaincu l’Ambassadeur, les Affaires étrangères et l’état-major des Armées.
La coopération interarmées. La connaissance réciproque entre aviateurs et parachutistes est fondée sur :
- la répétition d’entraînements communs rigoureux ;
- la stricte application de procédures éprouvées qui sont le gage de confiance et de réussite.
Les télécommunications et l’informatique. Avec le centre opérationnel interarmées, le commandement dispose d’un outil de gestion de la crise en temps réel particulièrement performant.
Les moyens de projection. Une opération aéroportée nécessite des moyens adaptés capacité d’emport, vitesse, rayon d’action, aptitudes tactiques et de parachutage. De tels moyens offrent autonomie, liberté d’action et faculté de réversibilité.

• Bilan de l’opération

L’opération a permis d’assurer l’évacuation de quelques deux mille Européens et d’affirmer la détermination de la France à protéger ses ressortissants ; les pertes du régiment s’élèvent à 5 tués et 20 blessés mais son bilan est éloquent : 250 rebelles tués, 2 AML détruites, plus de 1 000 armes récupérées dont 4 canons sans recul, 15 mortiers, 21 lance-roquettes, 10 mitrailleuses et 38 fusils mitrailleurs.
Nos forces armées ont réussi parfaitement une opération extérieure aéroportée exécutée dans des conditions difficiles. Le succès a été conditionné par la rapidité et la discrétion dans l’exécution, facteurs qui sont contenus dans les capacités des troupes aéroportées.
Opérant à 6 000 km de leurs bases, grâce à la détermination de tous et à l’excellente coopération entre les équipages de Transall et les chefs du 2e REP, combinant leur savoir-faire et leur expérience, les parachutistes français se sont assurés, en moins de 48 heures, du contrôle de la région, sauvant la vie de plusieurs centaines de familles, notamment françaises.
Ayant rétabli la sécurité et chassé les envahisseurs, les forces armées françaises ont combiné leur action militaire avec une mission humanitaire sans précédent. Elles ont tranquillisé et redonné confiance aux populations5 jusqu’à leur relève à partir du 6 juin par une force interafricaine formée d'unités marocaines, sénégalaises, togolaises, et gabonaises.

2. LE CONCEPT NATIONAL DES OPÉRATIONS AEROPORTÉES DE 2002.

La méthode choisie pour rédiger le nouveau concept, fondée sur une concertation interarmées approfondie et un souci permanent de prendre en compte les enseignements tirés des opérations récentes terrestres et aériennes, est la bonne. Elle permet d’aborder les défis du XXIe siècle et notamment, grâce à son interopérabilité, les perspectives européennes.
5 Victimes : 120 Européens, 250 Katangais, 530 Zaïrois.
Aujourd’hui comme hier la conception d’une opération aéroportée découle d’un plan audacieux, inspiré et endossé par des chefs à un échelon interarmées élevé et bénéficiant de l’appui du chef d’état-major des armées. L’importance du renseignement sur les futurs objectifs est essentielle, et la mise à jour des informations, vitale jusqu’au déclenchement de l’opération.
Certes le parachutiste pendant la descente sous voile avec son sac, son armement, ses trois jours de vivres et ses trois unités de feu et son parachute ventral reste une cible aisée. Mais l’état-major de la 11e Brigade parachutiste et les régiments s’entraînent à sauter de jour et de nuit le plus bas possible afin de sortir dans les délais les plus brefs de la phase de réarticulation. Les normes aéronautiques et les innovations techniques imposent un entraînement poussé, qui vise à la maîtrise de la récupération des matériels, de l’armement lourd, et de l’établissement rapide des liaisons radio, à l’intérieur du groupement et vers les échelons supérieurs.
Le raid aéroporté sur Kolwezi illustre l’un des types d’action retenu dans le nouveau concept des opérations une opération ponctuelle de durée et d’ampleur limitées, qui en mai 1978 a combiné coup de main et évacuation de ressortissants. Face à une situation d’urgence imprévue, grâce à la mobilité stratégique apportée par les aéronefs et la réactivité des forces engagées, l’OAP constitue pour le commandement, comme pour le pouvoir politique, une réponse spécifique et un outil privilégié.
S’appuyant sur la coopération permanente et la connaissance mutuelle du Commandement de la Force aérienne de projection et de l’état major de la 11e Brigade parachutiste ainsi que des bureaux 3e dimension de la Force d’action terrestre, le concept national des OAP évoque, parmi plusieurs hypothèses, l’opération autonome. Les capacités retenues pour un échelon principal s’articulent autour de 1 500 hommes environ, engagés avec une autonomie initiale de 2 à 3 jours.
Il est ainsi rappelé l’organisation des forces armées équipées et entraînées à ce type d’action : Groupement aéroporté (GAP) à base d’infanterie, avions de transport tactique auxquels sont associés les vecteurs indispensables à la réussite de l’opération (avions de combat, ravitailleurs,…). L’élément d’appui à la projection et de soutien spécifique avancé est un des points clés dans la planification de l’opération : une base opérationnelle aéroportée(BOAP) est déployée, qui comprend des moyens de chargement, de conditionnement et des spécialistes des techniques aéroportées. En 1978 cet élément a été implanté sur la base aérienne militaire de Kinshasa.
***
Le général De Gaulle qui écrivait dans Vers l’armée de métier “ Les entreprises autonomes, la surprise, l’exploitation répondent par excellence au
caractère de l’instrument nouveau ”, dira des parachutistes après le second conflit mondial : “ La guerre fut pour eux synonyme de danger, d’audace
et d’isolement ”.
Aujourd’hui la brigade parachutiste, les avions de transport tactique et les états-majors de force offrent au décideur un potentiel intéressant, partie intégrante de “ la digue du torrent ”
6. L’utilisation à grande échelle de la mobilité par air de forces conventionnelles procure au commandement un éventail de choix différents, avec toutes les qualités de réversibilité, de fugacité et de discrétion. Selon toute probabilité les forces aéroportées conserveront un rôle en tant que forces d’intervention ainsi que pour des missions spéciales telles que la saisie de zones clés, de contrôle de zones aéroportuaires et d’évacuation de ressortissants.


ETAT DES TUES ET DES BLESSES DU 2° REP.
PENDANT LES OPERATIONS DE KOLWEZI
(Mai 1978)

 DECEDES
Sergent-chef DANIEL
Caporal ARNOLD
Légionnaire CLÉMENT
Caporal HARTE
Caporal-chef ALLIOUI
Les 5 morts 1
 BLESSES 
Sgt CABROL 2° Cie
C/C SENEKOVIC 2° Cie
Cpl OVACICK 2° Cie
Lég. SEEGER 2° Cie
Cpl PRUDENCE 4° Cie
Lég. SORAL 1° Cie
Lég. MARCO 1° Cie
Lég. GILBERT CCS
Cpl PAIN 1° Cie
Lég. RODRIGUEZ 3° Cie
Cpl DALLET 2° Cie
Lég. SVOBODA 3° Cie
Lég. FORESTIER 3° Cie
Cpl COURSON 3° Cie
Lt RAYMOND 2° Cie
Lég. DEMONT CAE
Cpl MUNOZ CAE
Lég. JAKOVIC 4° Cie
Lég. BECKER CAE
Cpl BAREDA 2° Ci
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Le légionnaire est un volontaire involontaire, un homme qui se résout à être soldat lorsque sa volonté cède devant un destin plus fort que lui. Il sert son destin, et bien le servir est une obligation personnelle qui ne regardent que lui. Dans la dure discipline il sauve sa liberté d'homme ; il est d'autant plus son propre maître qu'il sert plus, d'autant plus fier qu'il sait combien son service est humble... Chacun combat pour soi, pour quelque chose qu'il a fait personnellement plutôt que pour une raison personnelle... Dans cette troupe internationale, on part d'obligations personnelles entièrement souscrites pour atteindre à l'obligation collective.Partout et toujours, je les ai trouvés pareils à eux même et par conséquent, les meilleurs. Dignes et intrépides sous le feu, ils restent fidèles à la règle d'honneur qui interdit à la légion de courber la tête devant le souffle horrible de la mort

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