Le 2e REP largué au nord de la ville
Une seule compagnie, un EMT et des appuis (notamment antichars) ont été largués, bien que dans cinq ATA, on glisse bien plus que ce seul volume.
Précédé par une équipe GCP du 2e REP, le gros des troupes a ensuite sauté en pleine nuit, il était minuit trente, heure de Paris, après avoir sans doute assuré un gros travail de détection d'éventuels gêneurs que des chasseurs en vol auraient pu se charger de neutraliser.
A cette heure (11 heures), aucun contact n'a été enregistré par les légionnaires, placés en bouchon, pour empêcher les djihadistes de partir vers le nord. On ignore combien il en reste même à l'intérieur de la ville.
Dans une discrétion partiellement éventée, trois compagnies parachutistes avaient rejoint l'ouest de l'Afrique, ces derniers jours. Les deux autres SGTIA ne sont pas du 2e REP, mais du 1er RCP,
Ce régiment a, comme le 2e REP, sauté sur Dien Bien Phu en 1953 et 1954 mais l'EMA confirme que seul le 2e REP a sauté ce matin, avec son chef de corps en tête, comme c'est la tradition.
C'est le colonel Benoît Desmeulles, chef de corps du 2e REP, qui commande ce GTIA parachutiste.
Selon des informations convergentes, des informations partielles avaient été données aux militaires et à leurs familles, en même temps que des consignes de discrétion les plus formelles, avant le départ de France.
La dernière OAP menée par des forces conventionnelles fut réalisée en 2007 à Birao (RCA), même si elle était limitée à une équipe de GCP du 3e RPIMa, qui furent envoyés en précurseur avant le largage du COS. En 2004, le 8e RPIMa avait aussi été largué au Kosovo, en démonstration de force.
Avec la prise de Gao et Tombouctou s'achève la première phase de Serval, mais commence la plus difficile, celle de la guerre du désert. Les choses sérieuses commencent.
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