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Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes.

Le 2ème REP est l'héritier direct du 2ème bataillon étranger de parachutistes. Mais en qualité de seule unité parachutiste de la Légion étrangère encore en activité, le 2ème REP est également l'héritier de toutes les unités paras Légion d'Indochine et d'Algérie, soit de la compagnie parachutiste du 3ème régiment étranger d'infanterie, précurseur en la matière, des 1er , 2ème et 3ème Bataillons étrangers de Parachutistes d'Indochine et du 1er Régiment étranger de Parachutistes d'Algérie.

Le 2ème BEP voit le jour à Sétif en 1948. Dès le début de 1949, ce bataillon est engagé en Indochine où il se couvre de gloire ; il y restera jusqu'en 1955, date à laquelle il s'embarque pour l'Algérie après avoir reçu la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. C'est à cette même époque qu'il se réorganise pour adopter une structure régimentaire et devenir le 2ème REP. Depuis sa création, le 2ème REP a toujours été à la pointe des engagements de l'armée française, comme l'indique la liste des opérations auxquelles le régiment a participé (Indochine, Algérie, Kolwezi, Tchad, Liban, Gabon, Golfe, Somalie, Rwanda, Djibouti, Bosnie, RCA, Brazzaville, Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire,Afghanistan,Mali.

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Infos 2 éme REP

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REP INFOS 01.2016

7 oct. 2013

Mort d'Hélie de Saint Marc, homme de refus et de réconciliation







L'ancien officier s'est éteint ce matin à l'âge de 91 ans à La Garde-Adhémar, dans la Drôme. Il était devenu plus qu'un écrivain à succès, une référence morale et historique.


Né à Bordeaux le 11 février 1922, Hélie de Saint Marc est issu d'une lignée de notables périgourdins, noblesse de robe catholique attachée au droit et à la terre. Fils d'un héros de la Grande Guerre, cadet d'une fratrie de sept enfants, le jeune Hélie, au sortir  de ses études au collège jésuite bordelais Saint-Joseph-de-Tivoli, hésite entre les voeux monastiques et l'armée. C'est la seconde option qui l'emporte. Hanté par les martyrs chouans, les pionniers de l'aventure coloniale et la geste naissante de l'Aéropostale, il fait sienne la devise de Guynemer : "Faire face". La débâcle de 1940 le stupéfie. Aussi rejoint-il tout naturellement, dès mars 1941, la Résistance et le réseau Jade-Amicol, comme agent de liaison. Arrêté en juillet 1943, il est déporté à Buchenwald, puis à Langenstein. Survivant par miracle, il gît inconscient dans une baraque-mouroir quand les Américains libèrent le camp en avril 1945.
Rétabli, il entre à l'école militaire de Saint-Cyr. Muré dans le silence comme nombre de rescapés des camps, il est ébloui par la vie mais se sent débiteur de ceux qui ne sont pas revenus. Aussi décide-t-il de rechercher  la fraternité qui lui a fait surmonter  les épreuves. Il choisit d'entrer , en décembre 1947, dans la Légion étrangère, dont il ne cessera jamais de célébrer la grandeur.
A la tête de son unité, il plonge bientôt dans le brasier indochinois avec le 3e régiment étranger d'infanterie. Apprenant la langue des autochtones et interrogeant les prisonniers vietminhs pour percer  leurs motivations comme leurs méthodes. Un lien fort se tisse avec le pays ("une sorte de pic de l'existence") et l'ordre d'évacuer le poste, dix-huit mois plus tard, laissant démunis les paysans qui avaient aidé les Français, bouleverse l'officier . Il se conforme pourtant aux ordres, allant jusqu'à frapper  à coups de crosse les mains qui s'agrippent aux véhicules militaires. Ce que Saint Marc appelle sa "blessure jaune" ne guérira jamais. L'officier  n'oubliera pas que la France avait promis amitié et protection à un peuple qu'elle a abandonné cependant. Sans doute est-ce là l'une des clés de son ralliement dix ans plus tard aux putschistes d'Alger.
Car, après l'épisode indochinois, Saint Marc sert en Algérie. Recruté par le général Challe, il débarque à Oran fin 1954. Engagé dans les Aurès, il est bientôt au service du général Massu, au plus fort de la tourmente. Sa ligne d'obéissance et son respect de l'autorité le conduisent à participer  à la bataille d'Alger ("sûrement la plus amère des épreuves", confessera-t-il). C'est ainsi qu'avec le 1er régiment étranger de parachutistes qu'il commande par intérim, il participe au putsch des généraux en avril 1961. L'affaire tourne court et Saint Marc, refusant le passage à la clandestinité qui l'aurait sans doute conduit à l'OAS, se constitue prisonnier.


Au procès qui lui est intenté, le 5 juin 1961, il assume – plaidant la défense des harkis, menacés du sort des Indochinois huit ans plus tôt. Le haut tribunal militaire le condamne à dix ans de réclusion criminelle. Incarcéré à Tulle, il est libéré fin 1965, gracié (1966), puis amnistié (1968). Réhabilité dans ses droits civils et militaires (1978), il s'efface néanmoins de la vie publique, jusqu'à ce que son petit-neveu, Laurent Beccaria, ne l'interroge pour un mémoire à Sciences Po. Suivront une biographie (Hélie de Saint Marc, Perrin 1989), puis des Mémoires (Les Champs de braises, Perrin, 1995, couronné par le Femina essai). D'autres livressuivront (Les Sentinelles du soir, Les Arènes, 1999 ; Indochine, notre guerre orpheline, les arènes, 2000), dont un saisissant dialogue avec l'Allemand Augustvon Kageneck, mené par Etienne de Montéty : Notre histoire 1922-1945 (les arènes, 2002).
Ferveur blessée, dignité intacte, 


Saint Marc est fait grand-croix de la Légion d'honneur en novembre 2011. Interrogé au terme d'une émission "Apostrophes", en mai 1989, Hélie de Saint Marc résume ainsi sa vie : "Je n'ai pas de ressentiment. J'ai mené une vie passionnante. J'ai été aux avant-postes de l'Histoire. Je crois que j'ai été fidèle à moi-même et à mes convictions, et c'est peut-être cela l'honneur de vivre ."

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Le légionnaire est un volontaire involontaire, un homme qui se résout à être soldat lorsque sa volonté cède devant un destin plus fort que lui. Il sert son destin, et bien le servir est une obligation personnelle qui ne regardent que lui. Dans la dure discipline il sauve sa liberté d'homme ; il est d'autant plus son propre maître qu'il sert plus, d'autant plus fier qu'il sait combien son service est humble... Chacun combat pour soi, pour quelque chose qu'il a fait personnellement plutôt que pour une raison personnelle... Dans cette troupe internationale, on part d'obligations personnelles entièrement souscrites pour atteindre à l'obligation collective.Partout et toujours, je les ai trouvés pareils à eux même et par conséquent, les meilleurs. Dignes et intrépides sous le feu, ils restent fidèles à la règle d'honneur qui interdit à la légion de courber la tête devant le souffle horrible de la mort

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